1582. Mémoires de la vie de Jacques-Auguste de Thou ... (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5681693p). Ouvrage de 1711, traduction. Page 88.
De Thou passa ce Fleuve [le Rhône à Valence] fur un bac, & le même jour traversant des montagnes fort-rudes, vint coucher à Aubenas, principale Place du Marquisat de Montlaur. Delà, pendant trois jours il paffa par des chemins affreux, au bout desquels il aperçût le Puy en Velai, au-delà d'une plaine très agréable, où la Loire qui prend sa source tout proche, & qui serpente entre des rives fleuries, se déborde quelquefois.
Pour plus d'informations : Cahiers de la haute-Loire (https://cahiersdelahauteloire.fr/m-de-thou-velay/).
1618. Descriptio Fluminvm Galliae, quae Francia est, Papire Masson. (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1020102). Page 3.
In
Vellaunis autem, Aquitaniae primae populis, oritur : quæ regio
nunc Vellania dicitur, ultra tres montes Heluiis contigua, Mefincum
, Alambram, Clergeacuim, qui funt intra fines Velaunorum gentis.
Eorum altitudine tegitur Gerbarium Jugum, a poftremo non amplius
diftans, quàm mille paffibus.
Ligeris clari amnis, vt
Plinius in naturali Historia vocat, longior est cursus quàm
omnium fluvorium Eropæ, si Danubium exepsis.
1633. Mémoire de l'histoire du Languedoc ... par Me Guillaume de Catel. (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k114514x). Page 67.
Bien que la rivière du Loire faffe fon principal cours du cofté de la France; ce neantmoins elle prend fon commencement d'un rocher appelle Gerbier de ionc, qui eft au pays de Viuarés, à trois quarts de lieue de la Chartreufe de Bonnefoy, trauerfe le Vellay paffant bien prés du Puy, & delà s'en va en Forefts.
1644. Les rivières de France, ou Description géographique et historique du cours et débordement des fleuves, rivières, fontaines, lacs et estangs qui arrousent les provinces du royaume. Partie 1. Par le sieur Coulon. (Le fleuve a un nom masculin). (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k102245m). Page 244.
C'eft là [Le pays de Vellay] que le Loire, le père des riuieres de France, prend fa fource au Gerbier le Ioug, entre trois montagnes , Mefinc, Lambre, & Clergeac.
1705. Dictionnaire géographique et historique contenant une description exacte de tous les États. Tome 1 et 2. Tirée des meilleurs auteurs et des relations des plus fidèles voyageurs... par Michel-Antoine Baudrand. (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9765547v).
Tome 1, page 1030. La LOIRE, Liger, Rivière de France fort confiderable, & une des plus grandes de ce Royaume. Elle a fa fource dans le Vivarais , au pied de la montagne de Gebier de Joux, & dans la Paroiffe de Sainte Eulalie, aux Frontières du Velay & aux Sevennes, proche du mont de Clergeac, à dix huit mille pas au deiffus du Puy…
Tome2, page 1643. Les SEVENNES , Cemmenus Mons, Cemmeni Montes, Montes Gebenna, Gebennici, Cebenne Montagnes de France, dans le bas Languedoc. On les nomme autrement les montagnes des Sevennes. Elles font fort peuplées, quoique rudes & bien hautes. Elles s'étendent en long du Septentrion au Midi l'efpace de prés de trente lieues, depuis le mont du Gerbier de Joux qui en fait partie, où eft la fource de la Loire dans le haut Vivarais où elles commencent, jufques dans la haute Rouergue….
1726. Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France - Tome 2 par Saugrain, Claude-Marin. Page 383.
(https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b86015240)
… la LOIRE, Ligeris, Fleuve , le plus considérable de la France ; il prend ses sources dans le haut Vivarez, au pied du mont Gerbier-de Jou, à cinq lieues de la Ville du Puy, auprès de laquelle il passe.
1732. Le Grand dictionnaire historique, ou le Mélange curieux de l'histoire sacrée et profane... Louis Moreri, Prêtre, Docteur en théologie. Page 645. (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k854944m)
LOIRE, en latin Ligeris, la plus grande rivière de France, a fa fource dans une montagne des Cevenes qu'on nomme le mont Gerbier de Joux. Elle partage prefque le royaume en deux parties égales, & paffe près du Pui en Velai …. *Papyre Maffon, defcript. flumin. Gallia. Céfar. Pline. Tibule, liv. 1. eleg, 8.
1778. Recherches sur les volcans éteints du Vivarais et du Velay. Faujas de Saint-Fond. (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k10417178). Page 380.
Il [ le fleuve Loire] prend fa fource au Gerbier-des-Jones c’eft un pic ifolé peu diftant du Mezenc qu’il égale prefque en hauteur & qui eft tout formé de laves & de rochers calcinés.
Dégagé de deffous ces maffes brûlées & un peu en deçà du Rioutor, le voilà enfeveli dans une profonde tranchée qu’il s’eft pratiquée lui-même travers le rocher le plus dur,& dont il ne fort plus dans un cours de 10 ou 12 lieues.
1780-1784. Histoire naturelle de la France méridionale, ou Recherches sur la minéralogie du Vivarais, du Viennois, du Valentinois, du Forez, de l'Auvergne, du Velai. Giraud-Soulavie. (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k10415892). Page 430.
... C'eft du pied du volcan du Gerbier-de-Joncs que fort la Loire, cette rivière ou plutôt ce fleuve qui porte dans un fi grand nombre de Provinces de la France la fécondité & la vie. Un petit filet d'eau, gros comme le doigt, eft la première fource de ce fleuve puissant ; & les bonnes gens du pays qui l'ont vu dans toute fa rapidité & fa force dans les Provinces inférieures à la nôtre, fe réjouiffent autour de cette petite fource, en dominant fur fes eaux naiffantes....
... Le volcan du Gerbier-de-Joncs eft placé fur une plaine étendue du côté du midi, tandis que, du côté du nord, il eft au bord d'un précipice le plus affreux, du fond duquel le Gerbier-de-Joncs paraît comme la flèche d'un clocher.
... Il n'existe point en Vivarais des montagnes volcaniques plus rapides ni plus droites : le Gerbier-de-Joncs eft de la forme d'un pain de fucre, formant un angle fort aigu, mais dont le fommet est coupé en plate-forme avec un très petit enfoncement au centre. Cette petite plaine eft d'environ huit à dix pas de diamètre, & ce n'est qu'après des peines extrêmes qu'on peut y parvenir...
1795-1828. Encyclopédie méthodique. Géographie-physique par M. Desmarest.
Tome 4 (1811). (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5839008v) pages 223 et 521.
La Loire prend fa fource dans le Mont-Gerbier, au nord du Velay. Elle se dirige d’abord…..
LOIRE. Cette grande & belle rivière prend fa source près le Gerbier de Joux, une des plus grandes maffes, volcanifées du Mezin.
Tome 5 (1828). (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6139115v/). Page 450
Hauteur des principaux sommets du groupe franco celtique. Chaines des Monts Mezin, Pilat et du Charolais.
Mézinc 910 toises. Gerbier 801 toises
1804. Journal de physique, de chimie et d'histoire naturelle et des arts: Volume 59. Collectif.
Page 377. Il [le porphyre phonolitique] se trouve en plusieurs endroits de la France ; il constitue les hautes cimes qui sont à la limite des départemens de l'Ardèche et de la Haute-Loire (Vivarais et Velai), telles, entre autres, que celle du mont Mézen le point le plus élevé des Cévennes, le Gerbier de joncs auprès duquel la Loire prend sa source.
Page 380. Le mont Mézen, dans les Cévennes, présente une tête bien dégagée ; il en est de même des cimes voisines. Le Gerbier de joncs, à 3 lieues vers le sud, a réellement la forme d'un gerbier ou d'une meule de gerbes, qui auroit une centaine de mètres de hauteur : c'est une pile de gros prismes verticaux, blancs, entre lesquels croissent quelques herbes et des joncs.
1821 (15 juillet). Journal des débats politiques et littéraires. Paris. (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4337554). L’information est relayée dans plusieurs médias. L’origine de cette nouvelle serait Le journal du département de l'Ardèche d’après Le Journal de Lyon et du Midi du 17 juillet. Page 3.
Un événement extraordinaire a eu lieu dans les environs d’Aubenas, à dix heures du matin, le 15 juin dernier. Un bruit épouvantable se fit entendre pendant plus de cinq à six minutes et retentit à plus de six lieues à la ronde. On ne savait à quoi l’attribuer, lorsqu'au même instant une très haute montagne, dite Gerbier de Jonc, au pied de laquelle la Loire prend sa source, s'affaire, disparait, et ne présente plus qu'un lac. Cette montagne était si élevée, que l’on ne parvenait, qu'avec beaucoup de peine à son sommet, qui se terminait par une pointe à l'extrémité de laquelle se trouvait une fontaine. La commotion a été si forte, qu'elle a produit un tremblement de terre à cinq lieues de circonférence, jusqu'au Champ-Raphaël, canton d’Antraigues.
1821. (juillet) Journal de physique, de chimie, d'histoire naturelle et des arts.
(https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96042199). Page 71.
Lettre de M. L. A. D. F. au rédacteur .
Monsieur,
Le 15 du mois dernier, il est tombé des aérolithes à Juvinas, arrondissement de l'Argentière, département de l'Ardèche. On a rapporté des choses extraordinaires sur cet événement, comme s’il ne l’était pas déjà assez en lui-même. On a osé imprimer que le Gerbier-de-Jonc, une des plus hautes montagnes du Vivarais, s’était écroulée, et qu’à sa place, il y avait un lac très profond… !
1823. Aperçu sur la géologie et l'agriculture du département de la Haute-Loire et pays limitrophes, précédé de notes historiques sur l'ancien état du Velay, et suivi d'un itinéraire, pour faciliter les recherches en histoire naturelle. Par Alphonse Aulagnier. (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9608756j).
Page 119. Élévation du Mont-d'Or, du Cantal, dit Puy-de-Dôme, du Mezin et du Pila, au-dessus de la Méditerranée. Le Mont-d'Or, le plus élevé, 970 toises ; le Cantal, 967 ; le Puy-de-Dôme, 753 ; le Mezin, 927 ; le Pila, 780. Ce calcul est le relevé du compte rendu a l'Institut par MM. Delambre et Mechin ; mais il n'a de rapport qu'aux trois premières.
Page 263 (extrait d’un itinéraire de découverte)
On ira coucher aux Estables, et le lendemain, si le ciel est serein, on se rendra, une heure avant le jour, sur le sommet du Mezin, pour y observer la magnifique apparition de l'aurore et les premiers rayons du soleil….
1823. Description géognostique des environs du Puy en Velay, et particulièrement du bassin au milieu duquel cette ville est située par J.-M. Bertrand-Roux. (http://jubilotheque.upmc.fr/fonds-geolreg/GR_000319_001/document.pdf?name=GR_000319_001_pdf.pdf)
Page 125. Plus loin, le Gerbier-de-Joncs s'élève comme un monument aux sources de la Loire : du haut de son dôme escarpé, où l'on ne gravit qu'avec effort, l'œil plonge d'un côté sur d'effroyables précipices; de l'autre, il erre avec la Loire naissante dans le beau vallon de Sainte-Eulalie ; il s'égare avec elle dans les pâturages émaillés de violettes, parmi les bosquets de hêtres, dont la teinte grisâtre des montagnes du Béage fait ressortir l'éclatante verdure ; et lorsqu'enfin elle se dérobe à la vue, l'âme, plongée dans une douce rêverie, la suit encore de la pensée à travers les plus riantes contrées de notre belle patrie.
Page 216. Hauteurs
Sources de la Loire, près du Gerbier-de-Joncs 1400
Le Gerbier-de-Joncs, sommet 1562
Ce point est élevé de 122 m au-dessus de la ferme de Loire située au pied du Gerbier-de-Joncs
Le Mézenc. D’après MM. Gouilly et Arnaud 1756
Ramond et Cordier 1774
1827. Les fastes universels ou Tableaux historiques, chronologiques et géographiques, contenant, siècle par siècle, depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours... Buret de Longchamp. Tome treizième.
(https://play.google.com/store/books/details?id=ahxtvo66XbIC&rdid=book-ahxtvo66XbIC&rdot=1)
Page 340. Découvertes et progrès dans les sciences et les arts. 1821. En juin…
Le 15, un aérolithe du poids de 220 livres tombe près du village de Juvinas, département de l’Ardèche, et s’enfonce de 6 pieds dans la terre.
Le 16, la haute montagne, dite Gerbier-de-Jonc, au pied de laquelle la Loire prend sa source, s’affaisse, disparaît et ne présente plus qu’un lac.
1829. Charles Martel, poème épique en douze chants, par Esprit-François-Marie Dupré-Deloire. (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56865912/f394). Page 389.
Notes du chant sixième. D'une action si belle ont gardé la mémoire.
La Loire, fleuve tout français, a sa source dans les hautes montagnes de l'Ardèche, au pied du pic volcanique du Gerbier de jonc, qui semble être lui-même le produit d'une éruption du Mézin, montagne voisine, dont le cratère, élevé, d'après le calcul du bureau des longitudes, de 1774 mètres au-dessus du niveau de la mer, domine au loin toutes les Cévennes.
1829-1839. Dictionnaire géographie universel contenant la description de tous les lieux du globe, intéressant sous le rapport de la géographie physique et politique, de l'histoire, de la statistique, du commerce, de l'industrie, etc... (https://www.worldcat.org/).
Volume 2, page 653. Cévennes : … le Mézenc et le Gerbier des Joncs, dans lesquels prennent naissance la Loire et ses premiers affluents de droite, en font partie.
Volume 2, page 657 : ... le mont Pilat, 1,100 ; le Mézin, 2,000 ; le Gerbier des Jonc, 1,710 (cette montagne, d'après un rapport des journaux du 13 juin 1821, s'est écroulée par un tremblement de terre, et en son lieu et place se trouve présentement un lac ; ...
Volume 4, page 320 : GERBIER-DES-JONCS, montagne de France, dans les Cévennes, dép. de l’Ardèche, sur la limite des arrond. de Tournon et de L'Argentière, à a l. 1/2 N. de Burzet, et à 7 l. O. N. O. de Privas, à la source de la Loire. Un tremblement de terre a fait écrouler cette montagne en 1821, et elle se trouve aujourd'hui en grande partie remplacée par un lac ; avant cet événement, sa hauteur était de 1,710 mètres.
Volume 6, page 212 : Loire, Liger, fleuve de France, qui a sa source sur le versant accid. des Cévennes, au Gerbier des Joncs, près du hameau de son nom, dans le dep. de l'Ardèche, arrond. de l'Argentière, canton de Burzet ; entre bientôt dans le département de la Haute-Loire.....
1834. Encyclopédie théologique : ou Série de dictionnaires sur toutes les parties de la science religieuse ... Par l’abbé Jacques-Paul Migne. Tome 30. Page 222.
(https://www.google.fr/books/edition/Encyclop%C3%A9die_th%C3%A9ologique/Ly8dlhBpGCsC)
Cévennes :… c’est de la base du mont Gerbier-des-Joncs que sortent les sources de la Loire. Avant l'année 1821, la hauteur de ce dernier mont était de 1,710 mètres ; mais à cette époque un tremblement de terre le fit écrouler en partie et y détermina la formation d’un lac. Le Mézenc, qui est la cime la plus élevée des Cévennes, offre des coulées de laves, des colonnes de basaltes et autres produits volcaniques.
1835. Dictionnaire pittoresque d'histoire naturelle et des phénomènes de la nature : contenant l'histoire des animaux, des végétaux, des minéraux, des météores, des principaux phénomènes physiques et des curiosités naturelles ... (tome 2 page 69) sous la direction de Félix Édouard Gérin. (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9795379z)
Le mont Gerbier des Joncs est intéressant, parce que c'est de sa base que sortent les sources de ta Loire. Avant l'année 1821, sa hauteur était de 1,710 mètres ; mais à cette époque, un tremblement de terre la fit écrouler en partie, et cet événement y provoqua la formation d'un lac naturel.
Le Mézenc que l’on écrit aussi Mézen et Mézin est remarquable, comme la plus haute cime des Cévennes.
Gerbier des Joncs 1562 mètres
Mont Mézenc 1774 mètres
1835. Les Beautés de la nature... par A. Antoine (de Saint-Gervais). (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9604105x) Page. 138.
Même texte dans « Les soirées d'une famille : entretiens sur les beautés naturelles répandues sur le globe » par le même auteur et datant de 1858. Page 78 et 79.
Même texte dans « Les veillées d'une famille : entretiens sur les beautés naturelles répandues sur le globe » par E. de Corgnac et datant de 1872. Page 80.
Un événement de ce genre [tremblement de terre qui fit disparaître une montagne ] est encore survenu récemment en France : le 15 juin 1821 à dix heures du matin, un bruit épouvantable se fit entendre pendant plus de cinq à six minutes dans les environs d'Aubenas, et retentit à plus de six lieues à la ronde.
On ne savait à quoi l'attribuer, lorsqu'au même instant une très haute montagne, dite gerbier de jonc au pied de laquelle la Loire prend sa source, s'affaisse, disparait et ne présente plus qu'un lac. Cette montagne était si élevée que l'on ne parvenait qu'avec beaucoup de peine à son sommet, qui se terminait en pointe, et à l'extrémité de laquelle se trouvait une fontaine. La commotion fut si forte qu'elle produisit un tremblement de terre à cinq lieues de circonférence, jusqu'au Champ-Raphaël, canton d'Antraigues.
1837. Histoire de la vérité sortie du fond du Puy, écrite par elle-même, ou le pauvre Michée, l'hermite du Mont-Anis, interprète des oracles, mystères, visions et prophéties…..
(https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6370398m). Page 119.
A l’appui des preuves de l’accomplissement des textes de l’évangile que j’ai produit dans mon discours… Voici comme la notice historique des découvertes dans les sciences et dans les arts pour l’année 1822 en rend compte :
A une lieue d’Aubenas, département de l’Ardèche, le 15 juin 1821, un bruit épouvantable se fit entendre pendant plus de cinq à six minutes, et retentit à plus de six lieues à la ronde ; on ne savait à quoi l’attribuer, lorsqu’au même instant une très haute montagne dite le Gerbier de Jonc, auprès de laquelle la Loire prend sa source, s’affaisse, disparaît, et ne présente plus qu’un lac, cette montagne était si élevée qu’on ne parvenait qu’avec beaucoup de peines à son somment qui se terminait par une pointe à l’extrémité de laquelle se trouvait une fontaine ; la commotion fut si forte qu’elle produisit un tremblement de terre à cinq ou six lieues de circonférence.
1838. Guide pittoresque du voyageur en France : contenant la statistique et la description complète des quatre-vingt-six départements, orné de…. par Girault de Saint-Fargeau.
Tome 2. (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5734396p). Page 11.
Béage. Village situé près de la Loire, à 1 l. de l'Argentiere. Pop. 1,650 hab. La Loire prend sa source au pied de la montagne appelée Gerbier-de-Jonc, dans la cour d'une ferme qui porte le nom de Loire.
Tome 6.(https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5726164c). Page 22.
Mouvement d'élévation et de dépression des lignes de partage des eaux (en toises)
Mont Mezenc 910 - Mont Gerbier de Joncs 801 - Source de la Loire 718
1838-1842. Complément du dictionnaire de l'Académie française publié sous la direction d'un membre de l'Académie française.
(http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb33316363p). Page 515.
GERBIER-DES-JONCS, s. m. (géogr.) Montagne de France, dans les Cévennes, département de l’Ardèche. Elle avait 1710 mètres de hauteur s’étant éboulée en 1821, elle est en grande partie remplacée par un lac. La Loire y prend sa source.
1839-1841. Dictionnaire général de géographie universelle ancienne et moderne, historique, politique, littéraire et commerciale... par Ennery et Hirth. Tome 3 (http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64303268). Page 304.
LOIRE (la), Liger, fl. de Fr. ;
a sa source au mont Gerbier-le-Joux, près du village de Ste.-Eulalie , cant. de
Burzet, arr. de l'Argentière, dép. de l'Ardèche...
Ces
montagnes dont le point culminant, le Mézin, a 1774 mètres d'élévation,
renferment les sources d'un grand nombre de rivières celte de la Loire
est aussi dans ce département, au Gerbier-des-Joncs, à 1420 mètres
au-dessus du niveau de la mer.
1839-1848. Encyclopédie catholique : répertoire universel et raisonné des sciences, des lettres, des arts et des métiers, formant une bibliothèque universelle, publiée par la Société de l'encyclopédie catholique. T. 12. (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k200804c). Page 479.
Gerbier-des-Joncs, s.m. (géog.), montagne de France dans les Cévennes, département de l'Ardèche. Elle avait 1710 mètres de hauteur; s'étant éboulée en 1821, elle est en grande partie remplacée par un lac. La Loire y prend sa source.
1840-1844. La Loire historique, pittoresque et biographique : de la source de ce fleuve à son embouchure ...by Georges Touchard-Lafosse.
(https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1054363). Page 5 après l'intruduction.
Le mont Gerbier-de-Joncs s'élève à 1,563 mètres au-dessus du niveau de la mer ; il présente une masse trachytique dépourvue sur ses flancs de toute végétation, si ce n'est à sa base et vers le nord. Rien de plus aride que l’aspect de cette montagne, dont les versants, nuds et rocailleux, réfléchissent tes rayons du soleil avec une chaleur dévorante. De quelle surprise n'est-on donc pas saisi lorsqu'après avoir atteint laborieusement la cime du Gerbier, on y trouve un terrain frais, marécageux même, dans lequel poussent des joncs. C'est cette singulière végétation que rappelle le nom additionnel du Mont. ( Ce n’est donc pas le mont Gerbier de Joux, mais bien le mont Gerbier de Joncs qu’il faut dire).
... elle [la Loire] prend naissance au pied du Mont-Gerbier-de-Joncs.... non dans la cour d'une ferme comme l'ont écrit plusieurs géographes, mais sur une pelouse inclinée et semée d'arbustes.... Entre quelques pierres volcaniques enclavées dans le gazon, on aperçoit une petite fontaine, en forme de rigole, dont l'eau très limpide nous a paru d'une saveur fort douce ; sa largeur est de quatre pouces, sa profondeur, de dix lignes... Cette rigole, c'est la Loire...
1841. Le Routier des provinces méridionales : publication mensuelle. (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6151197s). Page 396.
A gauche, s'élève le sommet nu et sec du Mézenc, le point culminant de toutes ces montagnes, qui a 306 mètres de plus que le Puy-de-Dôme, et qui là paraît haut comme Montmartre, parce qu'on est presque à son niveau. De l'autre côté, un peu à droite, le sol s'élève par une pente rapide, mais fort large; et au sommet de ce vaste plateau se hisse une masse de rochers parfaitement conique, véritable pyramide dont la blancheur contraste magnifiquement avec le vert des pelouses et le noir des sapins. C'est le Gerbier de Joncs, monument gigantesque dressé là par la nature pour marquer la source de la Loire.
Il faut passer le vallon et monter au Gerbier pour voir la source du fleuve. Ici, point de contestation : le nom de Loire appartient de droit au cours d'eau le plus élevé, et c'est celui qui sort du pied même du Gerbier.
Vous trouverez celte source très-facilement : elle est dans un petit coin de pré, sous une touffe de fayards, qui forme une espèce de cabinet de verdure, enceinte mystérieuse, autour du berceau du fleuve. Au milieu de cette enceinte, s'ouvre un petit bassin naturel de deux pieds de diamètre, et d'environ six pouces de profondeur, où l'on voit sourdre l'eau par plusieurs bouillonnements….
1842. Album du Vivarais, ou Itinéraire historique et descriptif de cette ancienne province / par M. Albert Du Boys... (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1041597m)
… nous avons escaladé le Gerbier de Jonc, bizarre pain de sucre, accessible seulement du côté des sources de la Loire. Son nom exprimait sans doute sa forme ancienne, mais cette forme a varié de siècle en siècle au temps de Giraud-Soulavie, on pouvait monter à cheval jusqu'au quart de sa hauteur; aujourd'hui, les éboulements successifs des laves lamelleuses qui composent cette montagne volcanique l'ont rendue escarpée dès sa base même on ne peut la gravir, parmi les rocs nus ou les pierres mouvantes, qu'après des difficultés infinies; il faut près de trois quarts d'heure d'une marche presque forcée pour arriver à son sommet.
Ce sommet est une plate-forme de sept à huit pas carrés avec un petit enfoncement au milieu; du côté du nord-est, il domine sur un précipice d'environ quatre cents pieds, au-dessous duquel se trouvent encore de profondes anfractuosités. Au contraire, en nous retournant du côté par lequel nous étions montés, nous apercevions le délicieux vallon de Sainte-Eulalie, qui semblait s'incliner doucement pour frayer un chemin à la Loire naissante.......
En redescendant du Gerbier , nous vîmes, près de la Grange de Loire, les sources principales du fleuve de ce nom : Il est là; sous son pas un enfant le mesure... Les sources sont réunies sous une cabane de branchages, dans une espèce d'auge en bois les habitants de la Grange s'en servent pour désaltérer leurs bestiaux et préparer leurs fromages.
1842 (11 août). L'Annonéen, écho de l'Ardèche : journal hebdomadaire : littérature, sciences, beaux-arts, commerce, industrie, agriculture. Rédacteur-gérant L.-X. Riboulon. (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5827661d).
De ce point élevé [montagne de Sainte-Marguerite] on jouit d'une vue admirable. Vers le nord on aperçoit le Gerbier-de-Jonc et toutes les hauteurs d'où sortent les diverses sources de la Loire, Mezilhac, la Champ-du-Cros qui termine le Tanargue et l'Escrinet.
1843. Sur le diluvium de la France par Joseph Fournet. (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96009130). Pages 29 et 30.
Nous y verrons, sur les plaines granitiques de Saint-Agrève, des cailloux roulés volcaniques, que les habitants croient avoir été apportés par des passants, tellement ils sont étrangers au sol qui les supporte, et bien plus, tout le haut plateau que surmonte le Mézenc et qui domine à la fois le Rhône et la Loire, se montrera jonché des restes analogues d'un ancien cours d'eau…..
Alors tous les phénomènes s'expliquent ; de grandes eaux ont surmonté la plupart des sommités primordiales de la France centrale ; leur élévation de 1,300 à 1,400 mètres leur a permis de battre les flancs des pâtés volcaniques du Mézenc, du Gerbier-de-Joncs, du Mont-Dore et du Cantal ; elles ont peut-être même pénétré à quelque distance dans l'intérieur des fractures de ces cratères de soulèvement, et c'est probablement à elles qu'il faut attribuer une partie des démolitions qui, tout autant que les éboulements des temps actuels, en rendent certaines faces entièrement inabordables.
1845 (15 novembre). Procès-verbaux de l'Académie royale du Gard par l’Académie de Nimes. (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9646794q). Page 311.
Les mots proprement Celtiques conservés jusqu'à nos jours et les plus frappants, sont :
Gerbier de joncs. - Gerbier de zon. - La montagne qui domine la rivière. (Zon, rivière).
1846. Souvenirs de l'Ardèche, Ovide de Valgorge. (https://numelyo.bm-lyon.fr/f_view/BML:BML_00GOO0100137001102970014). Tome 2 page 175. Texte aussi publié dans La Mosaïque : revue pittoresque illustrée de tous les temps et de tous les pays (Paris). (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6249319q). Page 219 en 1878.
La hauteur du Gerbier de Jonc est, d'après les nouvelles observations géométriques faites pour la carte de France, de quinze cent cinquante et un mètres quatre dixièmes, au-dessus du niveau de la mer.
Son sommet présenta une surface plane de deux mètres carres, au centre de laquelle la terre, en s'affaissant, a creusé un enfoncement sans communication apparente avec l’intérieur de la montagne, autour duquel croissent des joncs rabougris qui trahissent la présence sur ce point de quelques gouttes d’eau que les chaleurs de l’été absorbent et qui reparaissent après les pluies de l'automne, C'est à ces indices accusateurs, sans doute, qu'on voulu faire allusion ceux qui ont prétendu que la Loire prenait sa source au sommet même du Gerbier de Jonc.
Avec le Gerbier de Jonc finit la vallée de Sainte-Eulalie. Ce n'est pas, ainsi qu'on l'a dit et imprimé même quelquefois, dans les flancs de ce rocher qu'il faut chercher la source de la Loire, mais bien à sept à huit cents mètres de là, entre des broussailles épaisses qui ont formé au-dessus d'elle, en entrelaçant leurs rameaux, un frais et agreste berceau. D'abord filet imperceptible, celle source prend bien vite de l'accroissement, et se divise un peu plus loin en deux petites branches dont l'une traverse, dans te sens de sa longueur, l'écurie d'une ferme appelée Loire, et sert d'abreuvoir aux bestiaux qui y sont renfermés.
1847. Dictionnaire de géographie ancienne et moderne de E.G. Béraud, Jean Baptiste Benoît Eyriès.
(https://books.google.fr/books?id=HpxRAAAAcAAJ&printsec). Page 359.
Gerbier de Joncs.. Mont. de France, dans les Cévennes, dép. de l’Ardèche. Elle avait 1,710 mètres de hauteur ; mais, éboulée en 1821, elle est en grande partie remplacée par un lac. La Loire y prend sa source.
1849. Erreurs poétiques de Georges Ozaneaux. Tome 1. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6436352m). Page 247.
Ceux-ci du mont Gerbier racontent les secrets ;
Car, sur les sommets nus du triste Vivarais,
Leurs cavales buvaient aux sources de la Loire (1)
(1) J'engage les intrépides amateurs des lieux poétiques à aller visiter la source de la Loire, au gerbier de Joncs, dans les montagnes sauvages de l'Ardèche. Je leur promets quelque chose de mieux qu'un site pittoresque.
1850-1862. Dictionnaire populaire illustré d'histoire, de géographie, de biographie, de technologie, de mythologie, d'antiquités, des beaux-arts et de littérature. Par Décembre-Alonnier. Tome 2 page 1147. (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5735133s).
GERBIER-DES-JONCS, montagne de France (Ardèche), dans les Cévennes. Cette montagne, dont la hauteur était de 1,710 mètres, s'est éboulée en 1821, et un lac s'y est formé. La Loire y prend sa source.
1851-53. Encyclopédie nationale des sciences, des lettres et des arts : Résumé complet des connaissances humaines.... Tome 2. Sous la direction de MM. J.-P. Houzé et L. Barré. (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58393685). Page 119.
CÉVENNES ( Cebonnæ), chaîne de montagnes au S.-E. de la France, qui lie les Pyrénées aux Vosges et se rattache aux monts d'Auvergne par les monts Margeride… Les points culminants de cette chaîne sont le mont Gerbier (l,710 mètres), et le Mézenc (2,000 mètres), tous deux dans le Vivarais.
1863. Bulletin de l'Académie delphinale (Grenoble). (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k454084c). Page 661.
Liger, la Loire. Son nom remontait, dans l'Helvie, à son premier affluent, le Vernasson, qui prend sa source à la montagne de Lanarce (Ligernacum, Ligernascens). Il était pris pour le fleuve même, tandis que la Loire de nos jours, dont la source coule dans les prairies désertes du Gerbier-de-Jonc, passait pour être son premier affluent sous le nom de Rivus tortus, Rieutord, à cause du coude aigu qu'il décrit devant Usclades.
1863. La Science pittoresque : journal hebdomadaire (Paris). (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6365635d). Page 448.
Le Velay pittoresque. Étude géologique de cette contrée (Louis Pascal)
Le Gerbier-de-Joncs s'élève comme un monument aux sources du fleuve, dit M. Bertrand de Doue ; du haut de son dôme escarpé, où l'on n'arrive qu'avec effort, l'œil plonge, d'un côté, sur d'effroyables précipices; de l'autre, il erre avec la Loire naissante, dans le beau vallon de-Sainte-Eulalie ; il s'égare avec elle dans les pâturages émaillés de violettes, parmi des bosquets de hêtres, dont la verdure ressort plus éclatante sur la teinte grisâtre des montagnes du Béage ; et lorsqu'enfin elle se dérobe à la vue, l'âme, plongée dans une douce rêverie, la suit encore de la pensée à travers les plus riantes contrées de notre beau pays de France.
1865. Annuaire du département de l'Ardèche : almanach administratif, ecclésiastique et commercial pour l'année... (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97630678). Page 75.
Notice statistique et historique sur le Vivarais
On ne parle pas de la Loire qui prend sa source au Gerbier-de-Jonc, parce que cette rivière est sans importance dans le département.
1867. Géographie illustrée de la France et de ses colonies par Théophile Lavallée puis Jules Verne. (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6567060h). page 50.
Là, culminent le Gerbier-des-Joncs, montagne trachytique aux flancs escarpés, qui atteint une hauteur de 1562 mètres, le Mont-Mezenc, élevé de 1774 mètres, d'où se détache au S.-E. le Mont-des-Boutières, qui sépare l'Ardèche de l'Erieux, et dont l'altitude est de 1384 mètres….
La Loire naît dans la ferme de Loire à 500 pas environ du Gerbier-des-Joncs, coule d'abord du N. au S., puis tourne à l'O…
1869. Le Marquis de Villemer, par George Sand. (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5791006z).
Page 76. Mais vous avez bien ouï dire que ce sont les Cévennes ?
- Peut-être ! Il y a par-là le Mezenc et le Gerbier de-Joncs, mais je ne sais pas comment ils sont faits.
- Je les lui montrai ; ils sont assez reconnaissables : le Mezenc, la plus haute des cimes, et le Gerbier, un cône élégant, qui renferme, dit-on, dans son cratère des joncs et des herbes de marécage.
Page 96. L'horizon est grandiose. Ce sont d'abord les Cévennes. Dans un lointain brumeux, on distingue le Mézenc avec ses longues pentes et ses brusques coupures, derrière lesquelles se dresse le Gerbier-de-Joncs, cône volcanique qui rappelle le Soracte, mais qui, partant d'une base plus imposante, fait un plus grand effet.
1872. Grand dictionnaire universel du XIXe siècle : français, historique, géographique, mythologique, bibliographique.... T. 8. Par M. Pierre Larousse. (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k205360r)
Page 720. … Les Cévennes septentrionales forment quatre sections, savoir 1° les monts du Vivarais, commençant les Cévennes septentrionales, et courant pendant 80 kilom., depuis les sources de l'Allier jusqu'au mont Pilate ; leur direction est du S.-O. au N.-E., et leur élévation moyenne de 1,400 à 1,500 mètres; les points culminants sont le Gerbier-des-Joncs (1,562 m.) et le Mezenc (1,774 m.) ; 2° les monts du Lyonnais… 3° les monts du Beaujolais …
Page 1211 : GERBIER DE-JONC, montagne de France (Ardèche), dont le sommet atteint 1,562 mètres. Elle s'élève au point de jonction de la chaîne du Coiron avec le Mézenc. L'ascension en est facile, surtout par le versant qui fait face au village de Sainte-Eulalie, et au pied duquel la Loire prend sa source. La montagne est taillée en pain de sucre; il n'y croie que des joncs, des genêts et des bruyères. Du sommet, on aperçoit le Dauphiné, les Alpes, la vallée du Rhône, le Mézenc et une partie de la Provence. Entre le pied de la montagne et le village de Sainte-Eulalie, la vallée de la Loire offre des sites admirables.
1874. Itinéraire général de la France : Auvergne Morvan, Velay, Cévennes. Adolphe Joanne. Guide. (https://books.google.fr/books?id=ewL_-hSE0Q0C&hl=fr&source=gbs_navlinks_s). Page 291.
Des sommets du Mézenc on découvre : …
Au S., c'est d'abord le Gerbier de Joncs (V. R. 8l, B), masse bizarre jetée en quelque sorte au milieu de montagnes crevassées et de crêtes aiguës…
On peut aussi, du Béage, faire d'intéressantes excursions au Gerbier de Joncs et au Mézenc. - 2 h. à 2 h. 30 min. suffisent pour gagner, à l’E., le Gerbier et la ferme de Loire, près de laquelle se trouve la source de la Loire, faible filet d'eau dont une partie alimente la ferme d'eau potable. Le Gerbier de Joncs (1551 met. d'altit.) est une montagne trachytique, qui se dresse sur un plateau de formation volcanique et assez semblable par sa forme conique à la Dent de Jaman, dans les Alpes suisses. Ses versants escarpés sont d'une aridité désolante. Il faut 20 min. pour monter de la ferme au sommet, plate-forme étroite, de 7 à 8 pas carrés, avec un petit enfoncement au milieu et qui domine au N. E. un précipice de 150 met. environ de profondeur.
Le Mézenc est une montagne abrupte, isolée de trois côtés par des précipices et hérissée de rochers. Elle est couverte en certains endroits de beaux pâturages où les bergers du Midi amènent des milliers de moutons. Parmi les sources qui jaillissent de ses flancs, sont la Saliouse et le Lignon de Tence.
1878. Voyage aux pays volcaniques du Vivarais par le docteur Francus. (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k102107p) (https://docteur-francus.eu.org/vivarais/).
Page 276. Le Mézenc a la forme d'une selle à cheval. Du milieu, on a toute la vue vers l'orient, mais il font monter sur les deux éminences pour avoir une vue plus complète an nord et au sud. Je ne sais pas pourquoi H. Élisée Reclus parle de trois dents du Mécène. Le géant des Cévennes n'en a que deux ; encore celle du sud ne mérite-t-elle guère ce nom, car elle a beaucoup plus la forme d'un mamelon que d'une dent. Dana certaines parties de l'Auvergne on donne an Mézenc l'épithète de Cornu.
Page 297. Nous franchîmes sur des ponts minuscules deux ruisseaux dont l’un n’était autre que la Loire, mais il nous fut impossible de distinguer le ruisseau mort-né Valavieille de son confrère destiné à devenir cent-lieux plus loin un puissant fleuve navigable…
De ces deux ruisseaux, c’est celui dont la source était la plus facile à désigner qui devait l’emporter sur l’autre. Valavieille n’a pas de source nette et précise et dont la situation puisse être aperçue de loin. Il vient du côté de Bonnefoy, reçoit des eaux de diverses montagnes et a beaucoup trop de pères. La Loire n’en a qu’un et un père qu’on aperçoit de loin, un père reconnaissable à la fois des montagnes du Cantal et des montagnes du Dauphiné - le pain de sucre le plus parfait des Cévennes, le Gerbier de Jonc.
1878. Dictionnaire universel d'histoire et de géographie... (26e édition) / par M.-N. Bouillet et A. Chassang.. (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4849m). Première édition 1842.
Page 750. GERBIER-DES-JONCS, mont. de France (Ardèche), dans les Cévennes, à 28 k. O. N. O. de Privas; 1551 ». La Loire y prend sa source. Éboulée en 1821, cette mont. a été en partie remplacée par un lac.
Page 1107. LOIRE (la), Liger, Ligeris, le plus grand fleuve de la France, prend sa source dans le Velay, au mont Gerbier-des-Joncs (Ardèche), à 1400 m au-dessus du niveau de la mer, coule vers le N. O. jusqu'à Orléans, puis au S. O. et àl'O. ; arrose les dép. de la Hte-Loire, de la Loire…
Page 1249. MÉZEN (le), la plus haute mont, des Cévennes dans le Vivarais, entre les dép. de l'Ardèche et la Hte-Loire, à 16 k. 0. du Cheylard. Elle a 1754m de haut.
1881. Complément du Dictionnaire de l'Académie française, publié sous la direction d'un membre de l'académie française,... avec une préface, par M. Louis Barré… (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5834322m). Page 519.
GERBIER-DES-JONCS. s. m. (géogr.) Montagne de France, dans les Cévennes, département de l'Ardèche, Elle avait 1710 mètres de hauteur; s'étant éboulée en 1821, elle est en grande partie remplacée par un lac. La Loire y prend sa source.
1881. Les vacances d'un accoucheur : trois semaines d'excursions en Velay et en Vivarais en 1880 par M. le dr. Bailly. (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k103391d). Page 29.
… je me trouvais au pied du Gerbier, imposante masse de phonolithe, d'une élévation absolue de 1551 mètres, d'une hauteur de 400 mètres au-dessus du plateau environnant, et bien certainement le pic le plus curieux de la France centrale, tant par sa forme conique, son aspect décharné, que par sa composition minéralogique. On le reconnaît entre tous à son extrême nudité…
C'est cette disposition, comparée à une gerbe de blé, qui a valu à la montagne le nom qu'elle porte.
… et quelques minutes après passais sur une terrasse où l'on exploite la roche pour la fabrication des lauzes ou ardoises du pays.
… j'allai, mon cher confrère, saluer la source de la Loire, qui sourd à 100 mètres à l'ouest du Gerbier. Elle est bien petite, bien humble, la source de ce grand fleuve…
1881-1884. La France illustrée : géographie, histoire, administration statistique T3 par V.-A. Malte-Brun. (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k362070).
Tome 1. Ce grand fleuve, qui naît au Gerbier-de-Jonc, près de la petite commune de Sainte-Eulalie, à 1,400 mètres au-dessus du niveau de la mer, a un cours d'environ 35 kilomètres dans le département, et lorsqu'il en sort, près d'Issarlès, pour entrer dans le département de la Haute-Loire... le Gerbier-de-Jonc, 1,562 mètres, et le Mézenc, 1,754 mètres.
Tome 3. La Loire prend sa source au Gerbier-de-Joncs, dans le département de l'Ardèche, à 1,551 mètres au-dessus du niveau de la mer, et, après avoir traversé celui de la Haute-Loire, elle entre dans le département de la Loire même, à Saint-Paul-en-Cornillon, à environ 92 kilomètres de sa source…
1886. France, Algérie et colonies par Onésime Reclus. (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75061t). Page 59 et 222.
L'un d'eux, le Gerbier-de-Jonc, dont le vrai nom serait Gerbier-de-Jouc, a 1562 mètres d'altitude; cette pyramide nue, cette quille semblable à la Dent de Jaman, célèbre montagne vaudoise, a l'honneur de donner naissance à là première source de la Loire …..
Le Gerbier-de-Jonc, phonolithe nu, se lève coniquement dans les Cévennes, au midi et non loin du Mézenc.
1888. Les fleuves de France. 2, La Loire / par Louis Barron. (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1031281)
Page 22. Voici le Mézenc, géant facile et débonnaire, que l'on gravit à l'ombre des bois, en foulant des fleurs aromatiques, des prés où croissent la digitale jaune et pourprée, l'hièble, l'ellébore. Du sommet, où s'évasait un cratère, les regards s'étendent sur les trachites et les laves qu'il a vomies, accumulées sur le Velay en masses énormes, et, bien au delà, si le ciel est sans nuages, ils découvrent le mont Dore, le Puy de Dôme, les Alpes, le mont Ventoux, les gorges des Boutières.
Page 23. Du Béage, la stature ramassée, voûtée, du Gerbier de Joncs se voit distinctement; on y touche, on y est.
Moins élevé que le Mézenc, le Gerbier de Joncs - 1,562 mètre d'altitude - est aussi plus escarpé. Armez-vous de patience, s'il vous plaît de tenter l'ascension de ses larges flancs trachytiques, rocailleux, infertiles. Et vous ne trouverez au sommet que des joncs croissant en touffes épaisses sur un marécage désolé !
... Mais la source de la Loire est là, devant vous, à cinq cents pas du mont, au Sud-Est. Cette petite fontaine, qui surgit d'entre les pierres volcaniques et coule limpide et douce, et se creuse une rigole dans les pelouses inclinées du frais vallon de Sainte-Eulalie, c'est elle.
1889 (juillet). Journal des voyages et des aventures de terre et de mer. Paris. (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k39869x). p. 319. Texte de Louis Baron.
Même texte et même auteur que ci-dessus.
1889. Annuaire du club alpin français. (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9797627w)
Page 577. Les nuages dissipés, je pus voir, éclairés par le soleil couchant, les deux sommets du Mézenc (je ne sais pourquoi les géographes veulent qu'il en ait trois) et le dôme imposant de l'Alambre. Fay-le-Froid mérite bien son nom, si j'en juge par la température piquante qu'il y faisait le 31 juillet; il est vrai que ce village est à 1,200 mèt. d'altitude. … Le Mézenc lui-même produit peu d'effet de près. Son ascension est une véritable promenade et, deux heures quinze minutes après avoir quitté Fay-le-Froid, je foulais les -phonolithes du sommet. La vue, bien que très vaste, me séduisit peu ; je lui préfère celle que l'on a des principaux pics d'Auvergne.
Page 661. … et enfin le Gerbier de Joncs au pied duquel se trouve, parmi d'anciens cratères, la source de la Loire.
1890-1905. Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies. volume 3, publié sous la direction de Paul Joanne. (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k733913/)
Page 2236. … C'est du pied d'une des plus curieuses quilles phonolitiques des Cévennes, à la base du Gerbier de Jonc (1551 m.), que sort la Loire, par une modeste fontaine.
... La fontaine de la Loire est bien humble « une toute petite mare d'où coule un mince filet d'eau mené au moyen de tuyaux en bois à une ferme voisine où elle est recueillie dans des auges servant à abreuver les porcs, voilà la naissance du plus beau fleuve de France »...
... Au bout de 2 k. … y rencontre par la rive dr. l'Eau-Noire ou Aigue-Nègre celle-ci, venue droit du N., des environs de la Chartreuse de Bonnefoy, a 5 k. de cours, un bassin fort supérieur (668 hect.), beaucoup plus d'eau (40 lit. par seconde), et de non moins belles truites que la naissante Loire, et elle impose sa direction au filet d'eau descendu du Gerbier c'est évidemment, indiscutablement la vraie branche mère ; pourtant la Loire garde le nom.
Page 1665.… le pic phonolitique du Gerbier de Jonc, de forme conique et régulière, couronne d'une manière grandiose la crête séparant le bassin du Rhône du bassin de la Loire. C'est une sorte de borne gigantesque qui marque le point d’attache de la montagne et du plateau des Coirons au système des Cévennes …
… Le plus long de ces petits cours d'eau ne prend pas sa source, comme on le croit généralement, au pied du Gerbier de Jonc, mais à 3 k. plus au N. près de la Croix de Monteuse. » (Marcellin Boule.)
1892 (septembre). Revue des deux mondes : recueil de la politique, de l'administration et des mœurs. Paris. (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3067840p). Page 459.
Le plus fameux est le Gerbier de Joncs, pain de sucre régulier qu’on dirait posé artificiellement sur le sol. Quelques petites sources naissent à ses pieds; l’une d’elles a conquis et gardé le nom de Loire. Pour quoi celle-là? Hasard des grandes fortunes. Elle fuit sous les hêtres, absorbe ses sœurs ; trois kilomètres plus bas, c’est déjà un ruisseau présentable ; le pont du Taron ouvre son arche pour l’enjamber ; premier pont, premier galon du glorieux fleuve.
Un suc se distingue entre les autres par sa masse et son élévation : c’est proprement le mont Mézenc, le point culminant de notre France entre les Alpes et les Pyrénées.
En partant du village des Estables, on y monte du côté ouest par une pente assez facile; des tables de lave, dressées verticalement, indiquent le chemin ; à l’heure nocturne où l’on se met en route, ces fantômes qui surgissent dans la prairie ont d’inquiétantes silhouettes humaines.
1892. Description géologique du Velay, par Marcellin Boule… (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97657375). Page 4.
Le mont Gerbier-des-Joncs (1.551m) est le point de départ de la chaîne et du plateau des Coirons, qui se terminent aux bords du Rhône, en face de Montélimar. En même temps se développent les monts du Vivarais, dont le sommet phonolitique du Mézenc est le point culminant.
A partir de sa source, près du Gerbier-des-Joncs, la Loire, se dirigeant d'abord vers le sud, puis vers le nord-ouest et le nord, coule dans des vallons qui s'approfondissent bientôt, se transforment en ravins creusés dans le terrain primitif et dominés çà et là par, des plateaux ou des cônes volcaniques.
Le Gerbier-des-Joncs est un pic phonolitique dont la base repose sur un basalte à grands cristaux, ou porphyroïde, et un basalte compact.
1893. Les Cévennes et la région des Causses (Lozère, Aveyron, Hérault, Gard, Ardèche) Par E A Martel. Quatrième édition. Librairie CH. Delagrave.
A 5 kilomètres au sud [du Mézenc] sourd la première goutte de la grande Loire, dont la source géographique officielle (lisez ; conventionnelle) murmure 3,000 mètres plus long encore, au pied du Gerbier-de-Jonc (1,551 m.), dans la métairie de Loire.
Droit au sud d’abord, entre le pain de sucre du Gerbier-de-Jonc (1,551 m.) à gauche (ainsi nommé à cause de sa forme en meule de gerbes) et le Tanargue (1,519 m.), plus éloigné, à droite, on distingue, au delà des plaines de Montpellier, un tout petit coin de Méditerranée.....
1895. En Vivarais. 2, L'Ardèche pittoresque : en montagne. Jean Volane.
... au sortir de la feuillée se dresse le Gerbier rocailleux, pelé, tout gris, sans un arbre. Au bas : la source de la Loire et une ferme dont les gens sont occupés aux travaux de la fenaison. ... Quelques minutes après nous voilà gravissant les flancs abrupts de la montagne pour la futile gloriole de pouvoir dire «J'y suis allé. »
1900-1906. À la France : sites et monuments. Lyonnais et Velay (Ardèche, Haute-Loire, Loire, Rhône). Notices de Onésime Reclus.
(https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6495331s). Page 9.
Les roches de granit des Boutières, dont pas une d'égale au Pilat, continuent m midi l'aigueverse jusqu’au Mézenc (1,754 mètres), roi des Cévennes, et volcan mort, qui, vivant, toussa des basaltes, des phonolithes et, de toux en toux, expectora très loin sur le socle des granits antiques.
La Loire part du plateau de laves que surveille cet autre Righi français planant sur le Vivarais, le Dauphiné, le Velay, le Forez et l'Auvergne.
Elle apparaît auprès du Gerbier de Jonc (1,554 mètres), quille de phonolithe de 400 mètres d'élévation, isolée au faite entre l’Atlantique et la Méditerranée, au bord oriental de la morne plaine.
1901. Le Sud-est de la France, du Jura à la Méditerranée, et y compris la Corse : manuel du voyageur par K. Baedeker (septième édition).
(https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2052372). Page 53.
II faut env. 4 h. 1/2 pour aller du Mézenc au Gerbier-de-Jonc, autre montagne volcanique où la Loire a sa source. Il n'a plus que 1551 m. d'altitude, depuis un éboulement qui eut lieu en 1821 ; il en avait auparavant 1710. L'ascension en est fatigante et la vue naturellement inférieure à celle du Mézenc.
1901-1905. Journal Le Stéphanois du 6 mars 1905, page 3. Aux Sources de la Loire.
(https://www.lectura.plus/Presse/show/?id=42STEPHANOIS-19050306-P-0003.pdf)
Il est question d'élever aux sources de la Loire un monument symbolique. La maquette en a été habilement exécutée par M. Victor Zan, sculpteur du Puy. Un géant ou Titan ouvre les flancs du Gerbier pour donner passage à la Loire, symbolisée par une jeune femme versant de son amphore l'eau pure du fleuve dans une immense vasque couronnée d'une tête de dauphin. L'ensemble pyramidal aurait une, hauteur de 8 mètres et une largeur de 5 mètres et serait d'un puissant effet décoratif ; les statues en bronze seraient placées sur des blocs phonolitiques. La maquette de ce monument a figuré à l’Exposition des Amis des Arts, au Puy, en 1901.
1902. En flânant à travers la France, Bourgogne, Bourbonnais, Velay et Auvergne par André Hallays. (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k102636w). Page 246.
Du Mézenc au Gerbier des Joncs, c'est une suite merveilleuse de paysages cévenols les grandes ondulations herbeuses des pentes du Mézenc, un vallon boisé, profond et silencieux… puis, soudainement apparus de la crête des Cévennes, les ravins sauvages de l'Ardèche, enfin les prairies insolemment fleuries où se dresse le cône rocheux du Gerbier. Au pied du pic, parmi les herbes et les fleurs, sourd un filet d'eau, c'est la Loire.
1904. Voyage en France by Ardouin-Dumazet, Victor-Eugène. (https://archive.org/details/voyageenfrance34ardouoft)
Page 97. Au fond apparaît un singulier cône, semblable à quelque tour gigantesque ou plutôt à ces monuments immenses et frustes que nous ont laissés les vieilles civilisations. C'est le Gerbier-de-Jonc, auquel la naissance de la Loire a donné une célébrité si grande.
Page 99 … Pour une ascension, c'est modeste, il y a 170 mètres d'élévation entre la fontaine qui forme la Loire et le sommet de cette lourde masse de phonolithe placée comme une borne au bord du plateau du Mézenc, sous lequel se creusent la multitude de ravins et de, vallons qui vont aboutir à des affluents du Rhône. Mais ce fût cylindrique est presque à pic et, sans l'extrême dislocation de la roche qui forme des saillies comparables aux imbrications d'une pomme de pin, la montée serait fort difficile.
Page 103. Enfin voici la fontaine de Loire, en ce moment livrée à des ouvriers qui l'aménagent pour le service du chalet-hôtel en construction … A sa sortie de la ferme, où il s'est quelque peu souillé, le ruisseau de Loire fuit entre les prairies, sans cesse accru par d'autres filets qui en font un torrent … la Loire accourt se jeter dans l'Aigue-Neire. L'expression se jeter est juste, car l'Eau-Noire est plus abondante, vient de plus loin et impose sa direction, cependant c'est la Loire qui maintient son nom.
1904 (juillet). Le Tour de France : guide du touriste. Un texte d’Émile Sedeyn. Page 90.
(https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5703152p).
… on finit par apercevoir de loin le sommet arrondi du Gerbier de Jonc. … mais bientôt le cocher signale, un peu plus au nord, un énorme trapèze grisâtre, dont les deux extrémités supérieures sont séparées par une dépression accusée : le Mézenc, le « roi des Cévennes ». Et l'homme ajoute avec orgueil que « de là-haut on voit les Alpes ! » Le Mézenc et le Gerbier de Jonc sont au reste les deux seuls points régulièrement visités de cette région admirable qui, non seulement comme aspect général, mais comme caractère ethnographique, ne ressemble à aucun autre pays. On vient au Gerbier pour voir la source de la Loire. On monte au Mézenc pour voir les Alpes.
… C'est là que la Loire naît dans une crèche, - elle aussi, - entre l'âne et le bœuf, accompagnés de quelques vaches fauves qui se désaltèrent sans façons dans la future passante du jardin de la France. Une montagne triste, une étable malpropre, un ruisselet infime, - c'est tout. Le paysage est morne, sans grandeur et sans animation ; la Loire naît à huis-clos et s'enfuit, hâtive, loin de son triste berceau.
1911. La France : géographie illustrée by Jousset, Paul. (https://archive.org/details/lafrancegograp01jous)
Page 8. On n'imaginerait guère, pour la Loire, le plus long des fleuves français, des commencements aussi modestes. Voyez le Rhône : issu des régions sereines où planent au-dessus des nuages les neiges qui ne fondent plus, l'impétueux fils des Alpes distille ses premiers filets d'argent au seuil d'une grotte de glace azurée. La Loire, elle, sourd d'une pauvre mare, au pied de la butte phonolitique du gerbier de Jonc (1554 mètres). Vingt minutes suffisent pour gravir l’humble montagne, satellite du Mézenc, et toucher le sommet aplati d'où ruissellent intérieurement les premières eaux nourricières du fleuve.
A peine venue au jour, et d'abord confisquée pour le service d'une ferme, la Loire bientôt se retrouve, babille en courant sur un lit de cailloux, se hâte, comme pressée d'échapper au monotone plateau témoin de ses premiers pas.
Page 59. Déjà longue à peine de 2 kilomètres, la Loire a reçu l’Eau Noire (AygueNère), torrent plus long qu’elle et véritable branche mère du fleuve, puisque venu des environs de la Chartreuse de Bonnefoy, il a parcouru 5 kilomètres et roule plus d’eau que sa rivale, dans un bassin plus grand.
1914. Revue mensuelle du Touring-Club de France de juillet. Dr .J. Riou. Page 317. (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6506851b)
Avant de nous réinstaller dans l'auto, nous allons méditer sur les humbles commencements du plus grand fleuve de France : un filet d'eau argentée coulant dans un vulgaire bassin d'écurie, c'est la Loire.
1919. Où la Loire prend-elle sa source ? C. Berthier, Le chasseur français avril 1950. (http://perso.numericable.fr/cf50/articles/1950/1950251A.htm).
Nous avons tous appris, à l'école, que la Loire prend sa source au Gerbier-de-Jonc, dans une étable ... C'est une charmante petite histoire. Malheureusement, elle est inexacte.
… En 1919, j'ai visité pour la première fois la région avec des amis ....en face, de l'autre côté de la route, sur le flanc du Gerbier, un chalet-hôtel appartenant alors au Touring-Club de France : vitres cassées, fenêtres arrachées œuvre de vandales comme toute guerre en produit.
… À l'entrée de la ferme, un bac de pierre ; l'eau tombe d'un tuyau de fer, filet gros comme trois doigts ; elle s'écoule dans une rigole traversant l'étable et sort par un trou du mur. On nous dit ; « C'est, la Loire. » Nous l'avons cru...
1927-1943. Saint-Martial en Boutières et la Seignerie de Fourchades. Paul Camus. Volume 1, tome 1 de 1927. (En bibliothèques)
Ce fleuve, du nom de Liger au temps des Romains, fut ensuite appelé le Loyre ou le Loire. Louis Coulon écrivait en 1644 : « C'est là que le Loire, le père des rivières de France, prend sa source au Gerbier-le-Joug, entre trois montagnes Mézenc, Lambre et Clergeac ». Ce fleuve gardera le genre masculin jusqu'au XVIIIe siècle. La Loire a son origine dans le massif du Mézenc et naît de l'union de plusieurs ruisseaux dont le plus important, l'aiguë noire, vient des environs de la Croix de Montouse. A l'époque romaine le nom de Liger (Loire) était donné par les Helviens et les Romains à ce qui est actuellement son premier affluent, le Vernasson ou Vernazon qui vient de la montagne de Lanarce. Il était pris pour le fleuve même, tandis que la Loire actuelle venant du Gerbier et de l'ancienne forêt de Bonnefoy passait pour être son premier affluent et était alors dénommée Rivus tordus à cause du coude aigu qu'elle décrit (d'où le nom de Rieutord).
Note : M. l'abbé J.-B. Therme, curé de Lanarce a montré également qu'un endroit appelé Legernaco cité dans une charte (n° 276) du cartulaire de St-Chafïre devait être une ferme ou un hameau du mandement de Ligeret, probablement à l'emplacement actuel de Ville-vieille. Revue du Vivarais, 1921, p. 150. Cette charte étant de l'an 955. et Legernaco venant de Liger nascens, on peut en conclure qu'a cette date Liger désignait précisément le ruisseau le plus important, l'Aygue noire, venant des environs de la Croix de Montouse la véritable source de la Loire.
1931-1933. Classement du Gerbier. Dans la mise à jour de 2009 du document de classement (http://www.auvergne-rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr/mont-gerbier-de-jonc-a10130.html) on trouve :
Le Gerbier de Jonc est surtout connu comme lieu symbolique des sources de la Loire. Plusieurs lieux dans les abords du mont revendiquent le titre de sources de la Loire.
1935. Le Vivarais. Louis Pize, Ed J. De Gigord, (date supposée). (En bibliothèques)
Le fleuve naît ici. En réalité, il possède trois sources : la source des « savants », des géographes, entre le rocher des Pradoux et le Gerbier ; la source « historique », située un peu plus loin, d'après les documents et les traditions, au seuil d'une vallée ; enfin, entre ces deux points extrêmes, la source des « touristes » : dans l'étable de la ferme de Loire, au pied du Gerbier, coule une fontaine à laquelle les étrangers vont rendre visite ; à l'entrée, les enfants ont disposé une sébille. Pourrait-on blâmer ce tribut prélevé sur la curiosité des automobilistes qui veulent s'offrir le luxe de boire le plus grand fleuve de France dans leur gobelet ? Elle est pittoresque, d'ailleurs, cette bâtisse dont les habitants vous reçoivent avec cordialité dans leur grande salle. De ce côté-là, toutes les eaux vont à l'Océan, et l'on n'a point tort de dire que le fleuve commence au Gerbier-de- Joncs. Que nous importent les discussions, quand nous voyons la première vallée de Loire s'ouvrir devant nous, vers Sainte-Eulalie, parmi les herbes et les fayards, et descendre vers les volcans couleur de nuit ?
1935. Revue TCF (août). (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6506760z). Page 227.
… En réalité cette eau [de la Loire], captée un peu plus haut, est amenée, par une conduite souterraine, jusqu’à la ferme. Ce n'est que là qu'elle apparaît. La Loire jaillit dans une étable... elle sort d'un tuyau !
… Cette étrange situation a, depuis longtemps, retenu l'attention du Touring Club de France ; aussi une délégation de notre Comité des Sites et Monuments s'est-elle rendue récemment au Gerbier de Joncs, afin de déterminer l'endroit géographique où les eaux qui donnent naissance à la Loire sortent de terre. Cet endroit est, précisément, celui du captage établi pour l'alimentation de la ferme de Loire : il se trouve, un peu en contre-haut de la route, au pied du chalet-refuge, sur la propriété même du Touring Club de France. C'est donc là, géographiquement que doit être fixée la source de la Loire.
Sur la proposition de son Comité des Sites et Monuments, notre Conseil d'administration vient de décider qu'à cet endroit serait établi un monument approprié, suivant un projet, charmant dans sa simplicité, dû au talent de M. Chauvel, architecte en chef, très distingué, des Monuments historiques.
1938. La Revue du Plateau central : organe de la Fédération des originaires du Plateau central (juin). (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6551386n). Page 6.
La querelle de la source de la Loire, par Claude O'Ngos
Chacun sait que la Loire prend sa source à proximité du Mont-Gerbier-de-Jonc, dans le Haut-Vivarais, à une altitude d'environ 1.400 mètres. Depuis relativement peu de temps est née sur les lieux une sorte de controverse en ce qui concerne le point de départ de la vraie source, une querelle entre deux propriétaires qui revendiquent chacun la possession du filet d'eau initial et cela dans le but lucratif de le montrer aux touristes attirés durant les beaux jours de l'année par cette contrée pittoresque, au climat d'été bienfaisant….
1950. Les sources de la Loire. In: L'information géographique, volume 14, n°2, Berthier C.
(https://www.persee.fr/doc/ingeo_0020-0093_1950_num_14_2_5971)
Les sources de la Loire
Nos livres scolaires disent presque tous que la Loire prend sa source au mont Gerbier-de-Jonc, dans une étable. C'est une charmante petite histoire. Malheureusement elle est inexacte.
Une petite source naît bien sur le flanc ouest du Gerbier. Elle alimente un chalet-hôtel ; elle alimente, depuis de nombreux siècles, une ferme peut-être millénaire ; elle irrigue ensuite une prairie en aval de la ferme, où ses eaux sont bientôt bues par le sol. Aucun lit de ruisseau. Elle ne peut donc être la source de la Loire.
A 500 mètres de là, sur la route de Bourlatier (voir la carte Michelin n° 76 et la carte d'État-major Le Puy S.-E. n° 186), au lieudit Prébachas, se trouve une ferme-auberge. A côté de cette ferme, un ravinement, un ruisseau se forme ; à 2 kilomètres de là il a 2 mètres de largeur, 15 centimètres de profondeur. Nous l'appellerons la Petite-Loire. Elle se réunit alors à un autre ruisseau d'égal débit mais de longueur double qui vient du col de Montouse (à 3,5 km à vol d'oiseau du Gerbier) dans la forêt de Bonnefoy. Ce ruisseau est appelé l'Aigueneyre (Rivière Noire). La rencontre a lieu au Cros de Liseret.
1993. De Loire en Mézenc / Yveline Gimbert. (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3325601w). Page 9.
En effet, trois ruisselets jaillissent autour des flancs dépouillés de cette éminence conique et vont se rejoindre près de Saint-Eulalie en Ardèche, pour pénétrer à l'unisson en Haute-Loire ; mais le plus long prend sa source à 3 km de là, à la croix de Montouse. Une rivalité est donc née de la montagne à l'époque du développement touristique. Chacune des auberges-musée du Gerbier revendiquait la primauté de la source. Il y a donc la véritable, l'authentique et l'unique source de la Loire. Quoi qu'il en soit, la montagne énigmatique engendre le plus vivant des fleuves de toute l'Europe : la Loire mystérieuse et fantasque.
1995. Fiche patrimoine SIB (Édition : Le Cheylard, décembre 1995). (http://mezenc-doc.fr/docimg/fiD00368.jpg)
Les sources de la Loire
Au visiteur confronté au délicat problème d'avoir à se prononcer entre source « authentique » et « véritable », il convient de préciser qu'il n'y a pas une mais des sources de la Loire qu'alimentent l'ensemble des ruisseaux du bassin circonscrit par le rebord des Routières entre Gerbier et Pradoux et, à l'Ouest, par les reliefs phonolitiques du Taupernaz, du Séponet et de Montfol. La source de ces ruisseaux se trouve soit au contact entre les roches volcaniques et le socle sous-jacent, soit au contact entre deux coulées lorsqu'une couche imperméable d'argile intermédiaire empêche l'eau de s'infiltrer en profondeur.
Il n'y a pas du point de vue du géographe à choisir une source plutôt qu'une autre, sauf à considérer soit la source qui, dans le bassin le plus amont, présente le débit le plus important et/ou le plus constant au cours de l'année, soit la source qui, par son éloignement, donnera à l'ensemble du cours d'eau sa plus grande longueur. Cette dernière considération engagerait à situer la source de la Loire aux confins de la commune de Sainte-Eulalie et de Borée, au lieu-dit La Champ des Pradoux. Mais il faudrait alors revoir les manuels de géographie, bousculer une des certitudes les mieux établies du monde scolaire et s'interdire de colporter cette anecdote de la mémoire orale locale : « Pressée de dire, le jour de son certificat d'études, où se trouvait la source du plus long fleuve français, la fille du propriétaire de la vieille ferme du Gerbier-de-Jonc répondit : « dans le bâchas de mon écurie » !
1995. La Loire et ses terroirs. Dossier sur les sources de la Loire et le Gerbier (site de la revue : https://www.loireetterroirs.com).
Ni sur les flancs du mont Gerbier-des-Joncs, ni à ses pieds, ni même dans les prairies voisines, nous n'avons vu le moindre jonc. Ainsi la géographie nous trompe et la toponymie nous abuse... Où allons-nous ?
On vous dira sur place que la Loire a trois sources : la géographique, la véritable et l'authentique...
Mais n'est-ce pas là une manière de masquer une vérité trop éclatante : la Loire ne prend pas sa source au pied du mont Gerbier-des-Joncs mais au pied du suc de la Lauzière.
Mais que le Gerbier soit ou non le berceau de la Loire, il présente un intérêt certain.
1995. Paysage au pluriel. Pour une approche ethnologique des paysages sous la direction de Claudie Voisenat. . 6. « La Loire prend sa source... » ; Le site du Mont Gerbier-de-Jonc en Ardèche, Martin de la Soudière. (http://books.openedition.org/editionsmsh/665?lang=fr)
Le Mont Gerbier-de-Jonc -culminant à 1551 mètres d'altitude, fameux s'il en est, source de la Loire comme le sait (ou devrait savoir) tout écolier français - a tout pour illustrer une réflexion sur ce thème. Très fréquenté, et depuis longtemps, il fait, pourrait-on dire, l'objet d'une ferveur populaire….
2014. Dictionnaire amoureux de la Loire, par Danièle Sallenave. Plon. (En bibliothèques)
Quel est exactement le nom de la montagne au pied de laquelle la Loire prend sa source, puisqu'on l’a changé ? De forme pittoresque et de faible hauteur (I 551 mètres), elle est située sur la ligne de partage entre les eaux de la Méditerranée et celles de l'Atlantique …
Je ne saisis pas bien comment on peut être « véritable » sans être « authentique » et réciproquement. Encore moins pourquoi la source « géographique » n'est ni l'un ni l'autre, alors qu'elle devrait être les deux.
Mais en même temps, j'aime assez qu'une certaine obscurité plane sur la naissance des fleuves comme sur celle des hommes …
2017. Documentaire France Culture. Chasse, Nature... et Pêche : aux sources de la Loire ? (Rediffusion du 21/02/2011). (https://www.franceculture.fr/recherche?q=aux+sources+de+la+Loire+).
Sur le plateau ardéchois, au pied du fameux Gerbier de Jonc, à la recherche de la source « véritable » du plus long fleuve français et à la rencontre de ses riverains…
2018. Une histoire buissonnière de la France de Graham Robb, réédition Flamarion 2018. Épilogue, dans une note. (En bibliothèque).
Le Gerbier-de-Jonc lui-même a perdu un peu de sa mystique, et plus de cent cinquante mètres d’altitude depuis qu’un éboulement a rongé son sommet en 1821. Avec la note en référence à : Karl Baedeker, Le Sud-Est de la France, page 53 et Albert de Boys, Album du Vivarais page 243.
2020. Film : La source de la Loire Mythe et réalités.
« La Loire prend sa source au Mont Gerbier de Joncs ....pas sûr ! » Un film vient d'être tourné pour démontrer que sa source serait en fait celle de l'Aigue Nègre : La source de la Loire Mythe et réalités.
Le site web qui présente l'histoire : https://dhtmcine.jimdofree.com/le-prochain-film/
On pourra trouver le texte « La Loire ne prend pas sa source au mont Gerbier-des-Joncs » de Frédéric Kopp, cité dans la présentation du film, sur le site web Gallica de la BnF :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k122363b/f757.item.r=Loire#.
2011-2012. Bulletin trimestriel de la Société de Mythologie Française. Articles de Pierre Glaizal
(Site de l’association : http://www.mythofrancaise.asso.fr)
N°245 de décembre 2011. Le Gerbier de Jonc, un site en quête de légende ? Le mont Gerbier de Jonc, ogive volcanique sur le territoire de Saint-Martial (Ardèche), aux confins de la Haute-Loire, a acquis une renommée mondiale du fait que les sources de la Loire jaillissent à ses pieds. La plus célèbre de ces goulottes est dirigée, par un tuyau de bois gros comme le bras, dans un évier de pierre à l’intérieur de la rude Ferme de la Loire.
N°249 de décembre 2012. L’effondrement du Mont Gerbier de Jonc en 1821 ? Qu’un lac de montagne cache en son sein une ville engloutie, un château maudit, une noce diabolique, voilà qui n’est pas pour surprendre les lecteurs du BSMF, familiers des légendes de terroir. Mais qu’un célèbre piton volcanique ait brutalement disparu il y a moins d’un siècle, faisant place à un lac, sans que les riverains s’en soient aperçu, voilà qui passe l’entendement.
2021. Été. Journal Ardèche Parisienne n°1103. Édité par Les Ardéchois à Paris. (https://www.ardechois-a-paris.org/un-journal/)
Dans la mer des Caraïbes, une zone a la réputation d’être dangereuse pour les avions. Il y aurait plus d’accidents qu’ailleurs, pour des raisons assez mystérieuses. Or un triangle identique se trouverait sur le plateau ardéchois : le triangle de la Burle.
.......
Les Ardéchois n’ont peur de rien, et surtout, ils ne craignent pas de prendre un avion ou un OVNI sur la tête. Ils ont bien raison : sur les 8 accidents d’avion de transport public ayant eu lieu en France depuis l’an 2000, pas un seul ne se situait dans le Massif central. Et si le triangle de la burle n’était que du vent ?
Et d'autres oubliés ou non encore trouvés !